Médiathèque de  Bizanet 11200

Atelier du 2 mars 2012

 « les voyages »

 

Après que chaque participant ait énuméré plusieurs destinations, plusieurs moyens de locomotion et plusieurs périodes de la vie, nous avons tous été invité à raconter un voyage.

Deux phrases d’entame « Un jour je partirai pour un pays lointain » et « Sans me retourner j’irai jusqu’au bout du monde » et deux phrases de fin « Et quand je reviendrai des rêves plein la tête » et « Je dessinerai sur une grande feuille bleue », nous ont été remises pour nous aider.

 

 

Un jour je partirai à Pékin en ballon, vers ce pays lointain, en passant par le Larzac. Je survolerai les moutons en train de brouter sur le plateau, mais bon, je n’en ferai pas un fromage. Puis je survolerai les champs de coquelicots. Bien sûr, je ferai des escales, en Bretagne, par exemple, où je déambulerai sur la promenade au bord de la plage en patins à roulettes. Où encore dans le quartier latin pour me diriger vers l’Amérique Latine. Je ferai quelques excursions à dos d’âne et direct pékin.

Je monterai sur la muraille, sans me retourner, j’irai jusqu’au bout du monde. Et quand je reviendrai, si je reviens, je dessinerai sur une feuille bleue les illusions perdues d’un voyage imaginaire. Car tout ceci n’est que pensées qui se réaliseront peut-être à la Saint Glinglin.

 

Jean Luc

 

 

Un jour, je partirai dans un pays lointain dont le point de départ sera chez ma voisine. Quelques mètres seulement nous séparent, et c’est à pied que débute mon périple dans un futur lointain. Donc, après avoir réglé la nourriture des animaux, l’arrosage des plantes, enfin bref, le quotidien, alors là, sans me retourner, j’irai jusqu’au bout du monde. Petit passage par la Californie et, si le temps le permet, je partirai en montgolfière. Le chemin à parcourir est long et pourquoi prendre des risques : à la maison ma voisine s’occupe de tout !

Ce sont des prairies entières et d’immenses champs de coquelicots que je survolerai ce jour là, peut-être ?

C’est dans mon jardin secret, avec juste un crayon, à l’âge des illusions, que je reviendrai, des rêves plein la tête. Enfin, avant de rejoindre les oubliettes, à la nage ou à la rame, je dessinerai l’immensité sur une grande feuille bleue mais j’’espère,  pas avant la Saint Glinglin.

 

Marylène

 

 

 

 

Voyage dans l’absurde

 

Un jour, je partirai pour un pays lointain.

Un voyage que je ferai à vélo en direction de la savane.

Je pourrai le faire en soucoupe volante mais, je l’ai rangée chez la schtroumpfette ma voisine, et, la clé de son garage est restée dans la poche du pantalon de son mari le grand schtroumpf.

Lui, qui est parti en forêt vierge à l’aide de sa planche à roulettes pour une étude de la canopée et du microcosme et ne savons quand il en rentrera.

En partant avec ma bicyclette, je ne ferai pas de poussière comme avec un hélico ou comme avec une navette spatiale, c’est plus rapide mais moins facile à gérer en pleine brousse.

 Sans me retourner, j’irai jusqu’au bout du monde. Sans rames ni patins à roulettes, j’irai visiter ces déserts brûlants où il n’y a pas de champs de coquelicots et encore moins de Bugarach.

J’irai là-bas où le temps s’est arrêté entre la préhistoire et le moyen-âge.

Aussi dit-on que de temps en temps une bouteille d’oasis se cache entre les dunes, en effet, ils mettent là-bas des oasis en bouteilles.

Sans succès, beaucoup ont essayé de mettre Paris en bouteille mais les oasis sont bien plus faciles à y rentrer et, ne sont-elle pas un peu de paradis ?

Arrivé au Serengeti, je louerai un parapente et survolerai les jardins secrets de la renaissance. et peut-être y rencontrerai Mona Lisa.

Je ferai des révolutions dans le ciel d’où je pourrai, mais de loin, admirer les pinèdes de Bizanet sans monter trop haut, de peur d’aller à la rencontre de la  quatrième dimension.

Et, quand je reviendrai des rêves plein la tête, je ferai en sorte qu’ils ne tombent pas dans les oubliettes des prisons de mon esprit.

Je reviendrai en char à voile avant la saint Glinglin, ou avant le jour où les poules auront des dents ; mais sûrement avant fin septembre.

Enfin, je dessinerai sur une grande feuille bleue, les champs de coquelicots que j’ai imaginé ou bien les pyramides de Gizeh, parce que, si j’y dessinai mon ami le schtroumpf, il risquerait de passer inaperçu.

 

                           Patrick

 

 

 

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